Supervision – Gestalt

Quelques notions de la posture et du rôle en tant que superviseur

> Le rôle de superviseur est présent depuis l’existence de la psychanalyse, la psychothérapie et l’accompagnement psychologique des êtres humains.
> Ma posture demande d’être un praticien expérimenté doté d’un bagage clinique approprié. Je me dois de faire preuve d’une solide culture théorique du modèle auquel je me réfère, à savoir la Gestalt-thérapie, mais aussi de la psychologie générale.
> Mon rôle demande un savoir méthodologique, une jouissance d’un sens pédagogique prouvé et une ouverture d’esprit en toute situation. Cependant, le point central de mon activité est la fertilité du dialogue que j’installe avec le praticien-supervisé.
> Ma posture demande également d’y inclure mon rôle de clinicien qui m’oriente vers la recherche de solution, dans une réponse à des difficultés immédiates présentées par les clients accompagnés par le praticien-supervisé.
> Mon rôle de superviseur doit veiller à ce que les praticiens-supervisés que je rencontre possèdent un parcours psychothérapeutique suffisant, comme une formation intégrée en vue de ne pas nuire à autrui. De même, je suis attentif  à ce que le praticien-supervisé sache élucider les mécanismes inconscients de ses clients. Je l’accompagne en ce sens, dans l’exercice d’une observation distanciée et objective de la souffrance humaine sans pour autant « m’y » identifier.
> Ma posture de superviseur demande également  d’être un « transmetteur » montrant l’exemple par un comportement actif et observateur, impliqué et distancié, sans jugement tout en nourrissant la réflexion sur les enjeux et les processus d’accompagnement par la Gestalt-thérapie.